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et imprimable

mon expérience
Ingénieur ISEN
conseiller régional Afrique NTIC
Systèmes d'information et de communication
Adresse, téléphone, mél, ... et divers
Ce qui me plait en ce moment

J'ai commencé à travailler comme analyste et chef de projet en informatique de gestion chez HISPANO-SUIZA dans le groupe aéronautique SNECMA, de 1985 à 1989. Ce fut une bonne expérience qui m'a appris les contraintes de l'entreprise, à une époque où l'informatique était encore très centralisée (nous étions sur grands systèmes IBM en réseau SNA international, les fichiers étaient séquentiels indexés ...).

Puis, j'ai passé quelque temps à Paris dans des sociétés de services informatiques, où j'ai principalement développé des projets sur bases de données relationnelles (Oracle et Informix) sous Unix.

C'est entre 1990 et 1991 que j'ai eu pour la première fois un job passionnant en participant au lancement de la chaîne de télévision professionnelle Computer Channel . C'était à la fois un métier créatif dans l'environnement de l'audiovisuel, et un métier faisant appel à la connaissance de l'informatique d'entreprise. J'ai pu faire la connaissance de personnalités, chefs d'entreprises, patrons informatiques, hommes politiques, que je n'aurais jamais croisées sinon. C'est uniquement à cause d'un projet familial d'expatriation que j'ai mis fin (quasi à regret sur le moment) à cette expérience.

Notre projet familial d'expatriation trouve probablement son origine en 1983 au moment où j'ai été appelé au Service National en Coopération au Maroc (à Taza) : on m'a dit "tu es ingénieur, tu feras prof de maths ! ". Il faut aussi savoir que j'avais vécu en Afrique Noire lors de mon enfance, et que ses saveurs m'étaient encore perceptibles. Pour mon épouse Isabelle, le Maroc était la première expérience africaine, assez réussie malgré l'isolement du bled.

Ainsi, après ces quelques années parisiennes à débuter nos situations professionnelles, l'appel de l'Afrique fut le plus fort. Je cherchai un contrat d'expatrié, et en septembre 1991, nous partions à Abidjan sur un contrat du Ministère de la Coopération pour mettre en place un processus d'informatisation à l'Education Nationale de Côte d'Ivoire. Cela dura six ans. Techniquement, le poste n'était pas d'un haut niveau, mais le relationnel et le management étaient particulièrement importants. Parti de presque rien, je formai les premiers professeurs et cadres administratifs à l'usage de la bureautique sur micro-ordinateur pour la publication de documentation et la gestion. Petit à petit, sur l'ensemble du territoire, un réseau de compétences se formait, et les usages devenaient plus pointus. En 1995, je persuadai les responsables administratifs d'expérimenter un système de gestion des personnels et élèves du secondaire afin de rendre cohérent l'ensemble du dispositif scolaire. Il fallut former des informaticiens et des cadres pour la réalisation de ce projet. En 1997, la généralisation du système aux 50.000 agents et aux 600.000 élèves du secondaire fut décidée par le Ministre, ce qui imposait une refonte entière de l'organisation. L'étendue nationale du dispositif m'incitait à imaginer des solutions communicantes pour les transferts d'informations, c'est ainsi que je faisai mes premiers développements sur Internet et en multimédia (voir mon rapport final).

En septembre 1997, le Ministère français des Affaires Etrangères me proposa le poste de conseiller inter-états pour le développement des technologies de l'information et de la communication dans la région Afrique. J'étais basé à Libreville au Gabon, et j'intervenais dans le cadre de projets de développement multilatéraux avec les Nations Unies, la Francophonie, l'Union Européenne. C'est ainsi que j'ai pu introduire l'enseignement des nouvelles technologies à l'IAI (institut africain d'informatique, Libreville, Yaoundé) et au CAMPC (centre africain de management et de perfectionnement des cadres, Abidjan), encadrer des jeunes ingénieurs sur des projets d'appui aux entreprises, et organiser des séminaires de formation pour cadres décideurs ou techniciens des secteurs privés et publics. C'est au cours de cette mission que j'ai fondé l'association Fête de l'Internet en Afrique avec de jeunes africains (voir mes choix).

A l'issue de cette mission, en septembre 2001, j'ai occupé mon emploi actuel comme consultant international.